Photo : Radio-Canada
Deux ans après sa création, la montréalaise Deep Sky multiplie les annonces. L’entreprise qui veut retirerdu carbone de l’atmosphère vient de commencer les études géologiques pour stocker du CO2 dans les sous-sols de Bécancour et de Thetford Mines. Elle a aussi annoncé mercredi la construction en Alberta d’installations pour capter jusqu’à 3000 tonnes de CO2 par an dès l’an prochain.
La jeune pousse montréalaise Deep Sky vient d’entreprendre les études géologiques nécessaires pour stocker du CO₂ dans les sous-sols de Bécancour et de Thetford Mines. Explications.
« On est en train de faire une carte du souterrain », résume le président et cofondateur de Deep Sky, Frédéric Lalonde, lors d’un entretien téléphonique. L’exercice permettra de cartographier le sous-sol québécois afin d’obtenir « l’équivalent d’un Google Maps souterrain » des deux sites où l’entreprise projette de stocker du CO₂.
Situé à Bécancour, le premier site couvre une superficie de près de 50 km2 dans des zones industrielles, agricoles, voire résidentielles. « On a obtenu les autorisations [des propriétaires], un terrain à la fois », raconte M. Lalonde, également grand patron et cofondateur de la populaire application de voyage Hopper.
Le développeur canadien de projets d’élimination de carbone Deep Sky a commencé à mener des études préliminaires sur le potentiel géologique de stockage du carbone à Bécancour.
L’objectif à long terme du projet est de fournir un lieu de stockage du carbone au secteur industriel québécois. Ces installations permettront de capter et de stocker du carbone sur place.
Si les études menées à Bécancour démontrent que le sol est propice au stockage du carbone, des installations seront bâties, avec des possibilités d’expansion dans d’autres régions du Québec.
En quoi ça consiste?
Deep Sky utilise un processus appelé minéralisation in situ. Le CO₂ est injecté dans des roches souterraines qui réagissent au carbone le convertissant en roche.
Lorsqu’il est injecté dans des roches souterraines particulières, le CO₂ dissous dans l’eau est stocké de manière permanente sous forme de calcite, sans aucun sous-produit nocif et sans aucun risque de retourner dans l’atmosphère.
Photo : Alcoa
Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie pour Greenpeace, affirme que les entreprises du Québec comme l’Aluminerie de Bécancour n’ont pas vraiment d’incitatifs clairs provenant du gouvernement pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
M. Bonin affirme que les émissions de GES des entreprises en province « ne sont pas vraiment en train de réduire comme on devrait le faire », comme le témoignent les plus récents chiffres des émissions de CO2 des plus gros pollueurs rendus publics par Environnement et Changements climatiques Canada.
« Lorsqu'on regarde pour l'ensemble du Québec, les émissions n'ont presque pas diminué depuis 2010. Donc on a un gouvernement qui est essentiellement a mis en place un système, un marché du carbone, mais qui fait en sorte qu'il n'est pas assez contraignant », affirme M. Bonin.
Les plus gros pollueurs de la Mauricie et du Centre-du-Québec ont légèrement réduit leurs émissions de CO2 entre 2021 et 2022, selon des données publiées par Environnement et Changements climatiques Canada. Mais la production d'aluminium continue d'être la principale source d'émission de ce polluant dans la région.
L’Aluminerie de Bécancour inc. (ABI), l’usine Westrock de La Tuque, Bécancour Silicon, Kruger Trois-Rivières et Cepsa Chimie Bécancour sont les cinq compagnies de la région qui ont le plus pollué en 2022.
Ces données publiées au printemps par le gouvernement fédéral identifient ces cinq compagnies comme faisant partie du palmarès des 50 compagnies les plus polluantes au Québec. Les 10 entreprises les plus polluantes de la Mauricie et du Centre-du-Québec sont toutes dans un palmarès des 100 entreprises qui émettent le plus de CO2 en province.
Carte : GESTIM, Ressources naturelles et Forêts, Québec
La découverte de claims miniers à Bécancour ainsi qu’à Sainte-Françoise a soulevé beaucoup d’inquiétudes chez Lucie Allard, mairesse de Bécancour, et Mario Lyonnais, maire de Sainte-Françoise et préfet de la MRC de Bécancour. Le 2 mai dernier, les élus de la MRC étaient conviés à une rencontre informative avec le ministère des Ressources naturelles et des Forêts afin de répondre à leurs interrogations.
Ce sont une douzaine de claims qui ont été obtenus à Sainte-Françoise.
« Nous avons aussi été rassurés sur les mécanismes qui sont en place pour que des entreprises puissent faire de l’exploration ou de l’exploitation, et sur la panoplie d’autorisations qu’elles doivent recevoir avant de pouvoir procéder. C’est très, très restrictif », mentionne Lucie Allard. D’ailleurs, on a appris qu’au Québec, on est l’endroit où c’est le plus rigoureux au monde pour obtenir un permis d’exploitation ou d’exploration pour une mine.
Source : INRS, Centre Eau Terre Environnement (2014)
Deep Sky, qui caresse l’objectif d’éliminer du carbone atmosphérique à coups de milliards de tonnes, saura bientôt si le sous-sol québécois est propice à l’enfouissement. La jeune pousse montréalaise finalise ses préparatifs pour aller voir ce qui se passe sous terre à Bécancour, où un test d’acceptabilité sociale l’attend.
La dernière année a surtout été marquée par la réalisation d’une ronde de financement de 75 millions – à laquelle Investissement Québec, le bras financier de l’État québécois, a contribué. Le travail sur le terrain doit maintenant démarrer chez Deep Sky. La première étape : réaliser des imageries sismiques dans le Centre-du-Québec.
« Cela ne détruit rien et on ne coupe pas d’arbres, précise d’emblée son cofondateur et président du conseil d’administration, Frédéric Lalonde, qui a également cofondé l’application de voyage Hopper. Mais il faut quand même aller expliquer ce que c’est. On va faire du porte-à-porte pour que les gens comprennent. On ne voit pas cela souvent au Québec. »
Image : © PureSphera
Des montagnes de déchets s’accumulent chaque année au Québec après la traditionnelle période des grands déménagements. Dans nombre de foyers, c’est l’occasion d’acheter des électroménagers flambant neufs. Souvent des frigos.
Contrairement à la croyance populaire, les fixatifs pour les cheveux des années 1980 ne sont pas les seuls grands coupables du trou dans la couche d’ozone. En catimini, les frigos jouent un rôle destructeur encore plus grand. Surtout les plus anciens. On peut les reconnaître facilement à leur couleur beige, jaune, verte, parfois avec du faux bois. Ils sont bourrés de chlorofluorocarbures (CFC).
Les CFC sont aujourd’hui bannis, mais les frigos contiennent encore des gaz fragilisant la couche d’ozone. Notamment du fréon, le nom commercial d’un gaz réfrigérant, et d’autres halocarbures : fluor, carbone, hydrogène, même du chlore. Près de Trois-Rivières, dans le parc industriel de l’ancienne centrale nucléaire de Gentilly, une usine unique en son genre en Amérique du Nord, PureSphera, a entrepris de recycler les réfrigérateurs.
Photo : Ville de Québec
Des résidents du Centre-du-Québec se débarrasseront de leurs matières organiques dans des sacs de couleur plutôt que dans des bacs bruns. La Régie intermunicipale de gestion intégrée des déchets Bécancour-Nicolet-Yamaska (RIGIDBNY) a annoncé mardi qu’elle arrêtait son choix sur cette méthode de collecte.
Les citoyens devront mettre les sacs dans leur bac à ordures. Le tout sera ensuite trié par une technologie robotique une fois acheminé à la future usine de traitement des matières.
Les municipalités du Centre-du-Québec optent donc pour une différente direction que celle empruntée par Énercycle, qui dessert des localités de la Mauricie.
La méthode retenue évite une troisième collecte de matières résiduelles, ce qui, selon le directeur général de la Régie, Mario Lacroix, aurait fait bondir les émissions de gaz à effet de serre liés au camionnage. Sur le plan des GES, on ne se le cachera pas, de rajouter une troisième collecte, on augmentait nos GES de 50%, explique-t-il.
Notre projet d’usine d'hydroxyde de lithium à Bécancour n’est pas soumis à la procédure québécoise d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement. En effet, l’usine aura une production annuelle de 34 000 tonnes alors que seuls les projets prévoyant une production de 40 000 tonnes et plus annuellement sont assujettis à cette procédure. Nous devons toutefois obtenir différentes autorisations environnementales de la part du gouvernement pour la construction et l’exploitation de l’usine, et cela nécessite une analyse rigoureuse de l’ensemble des facettes du projet.
Afin de pousser plus loin cette analyse et favoriser une meilleure intégration de notre projet d'usine dans son milieu d’accueil, nous avons entrepris volontairement, à l’automne 2021, une évaluation environnementale et sociale selon les directives provinciales de la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement.
Photo : Taz via Wikimedia (CC BY 2.0)
La Fondation Alcoa aidera à détourner 800 tonnes de matières organiques du dépotoir dans Nicolet-Bécancour entre l’automne 2023 et juin 2024 en collaboration avec l’organisme Jour de la Terre Canada.
Les deux partenaires visent à sensibiliser 150 commerces de la région à la réduction et à la valorisation des déchets organiques et à en accompagner 50 vers l’obtention de l’attestation AR, du programme Action Réduction.
Ce programme est géré par Jour de la Terre Canada. Il s’agit d’un service d’accompagnement sur mesure prônant une meilleure gestion des matières résiduelles. Cet accompagnement est adapté à la réalité des organisations publiques ou privées et a pour objectif de diminuer la part des matières envoyées à l’enfouissement ou à l’incinération, en privilégiant la réduction à la source et la valorisation des matières (compostage, recyclage, etc.). Pour aider à atteindre l’objectif visé, on prévoit notamment introduire une collecte organique sur le territoire en novembre 2023.
Alors que le Conseil des Abénakis de Wôlinak vient de conclure une entente avec le producteur canadien Questerre pour des projets pilotes de gaz de schiste, le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, déplore l’initiative de l’entreprise.
«C’est la première fois que j’en entends parler. Je suis surpris. Je trouve ça malheureux parce que les promoteurs connaissent l’orientation du gouvernement. Le premier ministre s’est prononcé très clairement contre l’exploitation des gaz de schiste et c’est connu de tout le monde qu’on va déposer bientôt un projet de loi à cet effet-là», a-t-il simplement commenté.
L’entreprise albertaine Questerre a signé une entente avec une communauté autochtone afin de développer un centre énergétique à émissions nettes nulles dans la région de Bécancour, une décision qui va à l’encontre de l’interdiction de l’exploitation future du pétrole et du gaz au Québec.
Un accord préliminaire a ainsi été conclu avec le Conseil des Abénakis de Wôlinak afin de créer ce centre énergétique au Québec, a indiqué Questerre dans un communiqué publié jeudi.
[...] Dans une entrevue accordée au «Globe and Mail», M. Binnion a également précisé que cette initiative «met en place une épreuve de force intéressante avec le gouvernement [québécois]».
La gazière albertaine Questerre Energy espère pouvoir déroger à l’interdiction de l’exploration gazière dans la vallée du Saint-Laurent en proposant un projet de production de gaz naturel sans émissions de gaz à effet de serre dans la région de Bécancour. L’entreprise a d’ailleurs des lobbyistes actifs à Québec pour promouvoir son « projet pilote » d’exploitation de gaz de schiste.
Selon ce que Questerre a annoncé jeudi, l’entreprise de Calgary a signé « un accord de développement économique conjoint » avec le Conseil de la Première Nation des Abénakis de Wôlinak. L’objectif du projet est de développer « un centre énergétique à émissions nettes nulles au Québec », et plus précisément dans la région de Bécancour.
Photo : Bleuets et cie via Facebook
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis que Philippe Gingras a quitté le béton de la région métropolitaine pour venir s’établir à Saint-Pierre-les-Becquets et y fonder son entreprise agricole et horticole. Le propriétaire de Bleuets et cie et des Jardins Marie-Victorin se sent « privilégié à tous les jours » par rapport à ce choix et se trouve bien dans son environnement. Un environnement dont il prend d’ailleurs grand soin depuis près d’un quart de siècle.
« La terre, c’est la vraie vie », affirme celui qui, très jeune, voulait déjà vivre sur une ferme.
Photo : Brock Fenton, Western University
Le Bureau Environnement et Terre Wôlinak explorera plus en profondeur, cet été, l’univers des chauves-souris centricoises. Il tentera de relever les différentes espèces présentes et documentera leurs habitats à l’aide d’inventaires acoustiques fixes.
Pour réaliser ce projet, il déploiera des stations d’enregistrement munies de détecteurs d’ultrasons dans plusieurs dizaines de sites boisés de la région entre la mi-juin et la mi-août. Trois ou quatre appareils seront utilisés. Ils resteront en place dans un secteur durant deux nuits, avant d’être déplacés sur un autre site.
Photo : Paniers P&P
L’entreprise Paniers P&P de Saint-Pierre-les-Becquets vient de mettre en marché une nouvelle gamme de contenants écoresponsables. Testés l’été dernier en réponse à une requête de certains marchands, ces contenants ÉCO viennent éliminer l’anse de plastique habituellement installée sur les paniers de petits fruits.
«L’an passé, on a travaillé surtout avec le panier de fraises d’un litre. Maintenant, on offre aussi les formats de 1,5 litre (fraises), 1 litre (fraises et bleuets), 3 litres (pommes et tomates) et 500 ml (framboises et petits fruits)», mentionne Sylvie Desrosiers, de chez Paniers P&P.
Un groupe de citoyens de Bécancour s’inquiète des activités de lobbyisme de l’entreprise Ressources Utica. Les mandats déclarés au registre des lobbyistes comprennent des représentations auprès du gouvernement provincial en lien avec des projets de géothermie et de gaz naturel que l’entreprise qualifie de carboneutre.
Le Comité de citoyens responsables de Bécancour est préoccupé notamment de voir que l’entreprise souhaite apporter des modifications à la Loi sur l’exploitation des hydrocarbures qui pourraient éventuellement ouvrir la porte à l’exploitation du gaz de schiste à Bécancour.
« Ces gens-là ont acheté des compagnies, ils ont l’intention, j’imagine, de faire des profits avec ou d’obtenir des subventions », affirme Nicole Racine, porte-parole pour le Comité de citoyens responsables de Bécancour.
Lors de la dernière séance du conseil municipal, la question du gaz de schiste a refait surface alors qu’un représentant du Comité de citoyens responsables de Bécancour, Yves Mailhot, a sensibilisé les élus sur un possible projet dans le parc industriel.
[...] Celui-ci a évoqué un projet-pilote de production de gaz naturel carboneutre de la compagnie Ressources Utica. «On sait très bien qu’il n’y a pas de gaz naturel, qu’en dessous de notre sous-sol ici, c’est du gaz de schiste et qu’on ne peut pas l’exploiter en mettant uniquement un tuyau dans la terre et qui sort comme d’habitude. Il faut trouver toutes sortes de moyens d’aller fracturer et stimuler le sol», a-t-il soulevé.
La 3e voie de collecte sera implantée pour les citoyens de la MRC de Lotbinière et des municipalités de Fortierville, Parisville, Sainte-Françoise et Deschaillons-sur-Saint-Laurent dès le mois de mai 2021.
Chaque résidence du territoire recevra un bac brun de 360 litres en avril prochain. Le bac sera livré directement à la résidence par le fournisseur. En plus de ce bac, les résidents recevront un mini-bac de cuisine ainsi qu’un guide de tri.
Selon le site internet La Vie en brun, l’instauration de ce bac de compostage vise à réduire les déchets envoyés au Lieu d’enfouissement technique (LET) de la MRC de Lotbinière, pour fabriquer un amendement de sol (compost) et pour diminuer les gaz à effet de serre (GES). «Bref, les raisons de prendre le «virage brun» sont multiples. Certes, cela implique un léger changement dans vos habitudes, mais vous verrez que ce n’est vraiment pas si compliqué!»
Photo : latasse.org
Le Moulin Michel de Gentilly est le tout premier commerce des MRC de Bécancour et de Nicolet-Yamaska à adhérer au réseau La Tasse.
Le concept de La Tasse permet aux clients de différents commerces participants d’acheter une tasse consignée et réutilisable au coût de 5$ et de la rapporter par la suite dans une des antennes du réseau. Ces tasses seront sous peu mises à disposition de la clientèle du Moulin Michel qui compte rouvrir son comptoir de commandes pour emporter au cours des prochaines semaines.
Au Québec, nous générons près de 25 tonnes de matières résiduelles à la minute. Une seule solution s’impose : RÉDUIRE.
Réduire nos déchets et résister à la tentation de surconsommer. Pour vous aider à trouver des solutions, Zéro déchet Québec organise chaque année, à travers la province, une grande semaine de sensibilisation à la réduction à laquelle vous êtes invité(e)s à participer.
En cette année spéciale où nous fêtons les 20 ans d’existence de la SQRD, nous sommes très fiers de continuer à vous offrir les meilleurs outils pour vous accompagner dans vos choix de consommation responsable.
Découvrez sans plus tarder nos grands chantiers de la SQRD 2020 et soyez prêts à fêter avec nous ces 20 années d’engagements, d’éducation et d’actions !
Lire la suite sur le site de la Semaine québécoise de réduction des déchets 2020
Au Québec, le Mois de l’eau est une célébration collective de la ressource misant sur la sensibilisation et l’éducation de la population. Depuis 2017, le mois de juin a été déclaré le mois de l'eau. Pour le souligner, plusieurs activités sont offertes à travers la province.
Dans le cadre du mois de l’eau, le Comité ZIP Les Deux Rives invite la population à en apprendre davantage sur les plastiques avec la mise en ligne d’une vidéo et d’une page internet.
Suite à la visite de la page web, les jeunes de 7 à 12 ans (qui résident sur le territoire du Comité ZIP Les Deux Rives) ont la possibilité de participer à notre quiz et courent la chance de gagner un prix d’une valeur de plus de 100 $.
Photo : Fralambert via Wikimedia (CC BY-SA 4.0)
Le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC) a complété un projet d’étude et de caractérisation du poisson et de ses habitats dans le bassin versant de la rivière Gentilly.
Plus spécifiquement, un portrait précis de l’omble de fontaine et de son habitat a été réalisé et permet de cibler des actions d’amélioration de la qualité des cours d’eau et de mise en valeur pour les poissons.
Pour ce faire, le GROBEC a caractérisé à l’été 2019 les principaux cours d’eau du bassin versant, soit le cours principal de la rivière Gentilly, la rivière Beaudet, la rivière Sauvage ainsi que les ruisseaux Le Bras, Grenier et Jutras. Une caractérisation des rives des cours d’eau du sous-bassin versant de la rivière Gentilly Sud-ouest a également été réalisée à l’hiver 2020.
Photo : Dereckson via Wikimedia (CC BY 4.0)
Le Comité ZIP Les Deux Rives pourra réaliser un Plan de lutte aux plantes exotiques envahissantes pour les milieux humides riverains du Saint-Laurent de la MRC de Bécancour. L’organisme a obtenu un montant de la Fondation de la faune du Québec, du Programme Interactions communautaires et le Fond d’action Saint-Laurent pour sa conception.
«Ce plan va s’intéresser particulièrement à la renouée du Japon et au roseau commun, deux plantes redoutables qui colonisent de plus en plus de milieux humides dans la région», fait savoir le Comité ZIP dans un communiqué acheminé aux médias.
Photo : Stéphane Lévesque
Le 27 septembre, une quarantaine d’élèves de l’école secondaire les Seigneuries ont participé à une marche symbolique pour le climat en se rendant à la mairie de Saint-Pierre-les-Becquets afin de livrer un discours sur l’importance de prendre des actions en faveur d’une planète viable. Les élèves se sont ralliés à la mobilisation mondiale initiée par la jeune suédoise Greta Thunberg qui se tenait en même temps partout au Québec pour exiger la justice climatique aux dirigeants politiques.
Photo : ProjetBécancour.ag
Le projet cheminait depuis un peu plus de deux ans. Dans le processus, on était à toutes fins pratiques rendu aux audiences du BAPE. On prévoyait une mise en service à la fin de 2022.
Les promoteurs ont annoncé leur décision dans un communiqué émis en toute fin d’après-midi, lundi.
Dans le cadre de l’actuelle campagne électorale fédérale, un débat sur l’environnement aura lieu, le jeudi 3 octobre à compter de 19 h, au Centre de la biodiversité, situé à Bécancour.
L’événement chapeauté par l’organisme Alternatives Bécancour est une initiative qui s’inscrit dans le mouvement L’environnement, parlons-en, une tribune non partisane visant à inciter les leaders politiques à mettre l’environnement au centre de leurs préoccupations.
Lire la suite :: Aller sur le site de l'événement dans Bécancour—Nicolet—Saurel
Notre activité de collecte de déchets sur une partie des rives du fleuve le 15 septembre dernier a été un grand succès. Une cinquantaine de bénévoles ont participé à l’opération, que ce soit au ramassage, au transport des déchets ou à la coordination. De ce nombre, il y avait onze jeunes de la Brigade verte de l’École secondaire Les Seigneuries, accompagnés par trois adultes; les autres étant majoritairement des résidants de notre municipalité.
Outrés par les réponses données par Ressources Utica lors d’une journée portes ouvertes qui s’est tenue le samedi 6 juillet à Saint-Janvier-de-Joly, les membres d’une coalition citoyenne spontanée ont fermement signifié au promoteur qu’ils s’opposent à tout nouveau projet d’hydrocarbures dans Lotbinière et Bécancour, tant pour préserver l’intégrité du territoire qu’à cause des raisons scientifiques exigeant une diminution rapide des émissions de gaz à effet de serre.
Un controversé projet de réservoir de gaz naturel dans la MRC de Lotbinière sème la grogne dans la localité de Saint-Janvier-de-Joly. Des dizaines de citoyens ont fait connaître leur mécontentement samedi matin à l'entreprise gazière en charge du projet, Ressources Utica, lors d’une séance publique d’information.
Plusieurs y voient une tentative camouflée de relancer l'exploitation de gaz de schiste dans la région. La compagnie prétend toutefois vouloir réaliser son projet sans fracturation hydraulique de schiste.
Près de 10 ans après le début de la saga du gaz de schiste, les entreprises Questerre et Utica espèrent relancer les projets gaziers dans la vallée du Saint-Laurent. Celles-ci ont d’ailleurs inscrit récemment des lobbyistes au registre québécois dans le but de promouvoir leurs projets, déjà contestés par des groupes écologistes.
[...] Investissement massif, création d’emplois, respect de l’environnement, prospérité de la région et des familles agricoles québécoises... On croit rêver! Mais tout ce qui brille n’est pas or et cet enrobage affriolant nous cache une réalité bien amère.
[...] La construction d’une usine de méthanol et d’urée à Bécancour, ProjetBécancour.ag, ajouterait dans l’atmosphère 630 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES) par année, soit l’équivalent d’une ville de 70 000 habitants ou de 180 000 voitures.
Au moment où l’humanité fait face à son plus grand défi : sa propre survie, l’idée de ProjetBécancour.ag de construire une usine d’urée et de méthanol à Bécancour apparaît complètement dépassée. Une industrie qui rejetterait annuellement plus de 630 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES) appartient davantage au 20e siècle qu’au 21e.
Marye-Eve Laquerre s’est toujours démarquée des autres à sa façon. Au secondaire, c’était par ses cheveux colorés de façon flamboyante, puis par ses tatouages, qui se sont multipliés au fil des ans.
Aujourd’hui, elle gagne sa vie à colorer et à couper des cheveux dans son propre salon de coiffure.
DÉCLARATION VISANT À RECONNAÎTRE L’URGENCE CLIMATIQUE ET LA NÉCESSITÉ D’UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE
CONSIDÉRANT […]
[il est] unanimement résolu que ce Conseil :
∙ reconnaît l’importance des changements climatiques et leurs conséquences ;
∙ souhaite mettre de l’avant les actions et les bons coups déjà réalisés ou en cours de réalisation par la MRC et ses municipalités en matière de préservation de l’environnement et de lutte aux changements climatiques ;
∙ s’engage résolument en faveur d’une transition écologique, en y consacrant les efforts et les moyens nécessaires dans les domaines où il a compétence ;
∙ demande aux gouvernements du Canada et du Québec de poursuivre la mise en œuvre d’initiatives permettant d’accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation aux changements climatiques incluant la transition énergétique ;
∙ demande aux gouvernements du Canada et du Québec de mettre en place des mécanismes pour faciliter les démarches des municipalités auprès, notamment, des ministères de l’environnement et des changements climatiques afin de régler les problèmes que doivent supporter les municipalités.
Adoptée à la séance ordinaire du 23 janvier 2019 pour la MRC de Bécancour
Téléchargez le texte complet de la résolution.
Adoptée à la séance ordinaire du 7 mai 2019 pour la municipalité de Saint-Pierre-les-Becquets
Téléchargez le texte complet de la résolution.
Résolution no : 96-04-2018
CONSIDÉRANT […]
EN CONSÉQUENCE, IL EST :
PROPOSÉ PAR LE CONSEILLER YVON POTVIN
APPUYÉ PAR LE CONSEILLER RENALD PAQUIN
DE réaffirmer la volonté de la municipalité Saint-Pierre-les-Becquets de mieux protéger les sources d'eau potable sur son territoire en augmentant les distances séparatrices prévues dans le RPEP; [...]
ADOPTEE A L'UNANIMITE DES CONSEILLERS PRESENTS
Adoptée à la séance ordinaire du 3 avril 2018
Nous distribuons des affiches que vous pouvez placarder chez vous pour montrer votre désaccord avec l'exploitation des gaz de schiste. Deux affiches sont disponibles au coût de 5 $ chacune :
Pour vous les procurer, communiquez avec nous : comite@cc-lesbecquets.info
Comité citoyen de Saint-Pierre-les-Becquets :: tous droits réservés
Design graphique et mise en page: Johanne Paradis
Photo d'entête, intégration et mise en page : Pierre Martin
Clipart « Pétrole... », freedesignfile via all-free-download.com (édité)
Clipart «Planète...» BSGSTUDIO via all-free-download.com (édité)